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Abandoned Hope
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23 avril 2007

12- VI Paenitentia (Repentirs)

Bon et bien voilà, un autre poème, qui n'est pas vraiment nouveau, mais que j'ai oublié de poster, faute de temps ...
Certains d'entre vous l'auront probablement reconnu, mais ne vous inquiètez pas, je travaille en ce moment même sur deux autres poèmes. Espérons que je les termine dans moins d'un an ^^
Comme d'habitude, quelques commentaires de l'auteur, histoire de comprendre ce que vous lisez, et devancer les questions potentielles:
Le titre VI ne fait référence à rien d'autre que le cycle auquel il appartient (nommé Repentirs), et que je n'ai pas fini. Pourquoi avoir publié celui-ci et pas un autre? Je n'en sais fichtrement rien ...
Le reste des notes est à la suite du poème, que je préfère vous laisser lire avant de vous "bassiner" avec mes discours.
Enjoy Reading

VI


Dans la Ville endormie, le poète lassé
Contemple l'astre en sa robe de blanc nacré,
Son regard s'attardant sur la Lune sacrée
Un soupir erre encore sur ses lèvres glacées

Bienheureuse vision d'une vesprée rêvée

Figure mélancolique d'une éternelle
Douleur, planant dans le Ciel d'une Nuit d'airelle,
L'ombre se dessine à la douceur aquarelle,
L'Amour luit faiblement, au fond de ses prunelles.

Pâle souvenir d'une esquisse inachevée

Dans la suite azurée, le Temps fait son effet
Un nouvel élu bientôt fera son entrée
Et l'oubli vaincra le cœur de la jolie fée,
L'amour du bel inconnu perdant ses attraits.

Eloquence muette d'un cœur dépravé

Sous la nocturne voûte, céleste palais
Les étoiles dansent dans leur robe de jais
Leurs lèvres, que colore un pâle incarnat de lait
Se voilent tristement d'un sourire léger.

Et toujours en silence le poète pleure
Ses larmes tombées brillent sur la blanche fleur
Ce soir, sous les arbres, un homme se meurt ...



Petite "innovation" au niveau de la forme du poème, qui est composé de 4 quatrains en alexandrins chacun séparé par un vers de transition (toujours en alexandrin:)). On remarquera également la présence du tercet final, que j'aime beaucoup, même s'il est court.

En fait, disons que je voulais mettre en autre vers de transition entre le dernier quatrain et le tercet, et rajouter un autre tercet, m'enfin je n'y suis pas parvenu (presque 1 mois et demi sur un poème, à se coucher vers 2h, non seulement à cause des insomnies, mais également de cette lyre "désaccordée" => il y a un moment où on craque ...).
Ah oui, j'oubliais, et pourtant c'est peut-être la première chose que les éventuels lecteurs intéressés verront: les rimes^^. En effet, beaucoup vont sûrement se dire qu'il y a une trop grande redondance de la sonorité finale pour chaque quatrain, ce qui n'est pas faux.

Cependant, loin d'y voir une absence de recherche, et la volonté de faire des poèmes pour "briller" (ce à quoi je répugnerai toujours ouvertement! A quoi bon composer alors si l'on n'a rien à dire?), analysez bien ces rimes: elles sont toutes (ou presque) riches, avec une petite différence entre chaque rime. Si j'ai choisi souvent le même "son", cela reste à expliquer ... Je crois que ce devait être l'influence des chansons que j'écoutais alors^^.


So, Here I leave you, I'll be Back

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