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Abandoned Hope

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31 octobre 2011

Time does Fly.

Je viens de parcourir les quelques pages et articles que mon esprit juvénile a pu écrire par le passé. Et force est de constater que l'eau a coulé sous les ponts..

Je suis enfin devenu l'homme que je me suis efforcé de devenir depuis tant d'années. Je n'écrirai pas de pavé là-dessus. Disons simplement que je suis quelqu'un de bien. Je n'ai plus peur.

Bien sûr, tout n'est pas parfait, et bien sûr, je ne suis pas heureux. Mais je sais, je sens que mon temps viendra. Je ne suis plus aussi pressé. Je sors tout juste d'une rupture, et les choses ne sont pas aussi lumineuses que je le souhaiterais, mais je pense le vivre assez bien. Je n'aime pas être seul, mais qui pourrait supporter la solitude de la chair et de l'esprit après avoir connu la béatitude? Pourtant, je pense que je pourrais m'y complaire quelques temps. J'en ai besoin je pense. Il serait dommageable de retomber aussi vite.

L'avenir se desine un peu plus précisément aujourd'hui, et c'est un futur empli de perspectives gratifiantes que je perçois. Un diplôme d'ingénieur, un emploi décent, un salaire qui m'autorisera quelques folies de temps à autres..
J'ai envie de vivre à fond. Goûter un peu au faste et à l'extravagance. J'ai toujours eu le goût du risque. Sentir ce frisson et l'excitation du danger, de l'inconnu. Se raviser au dernier moment pour pouvoir recommencer. Je n'ai jamais eu tellement l'occasion d'essayer tout ce dont j'ai toujours eu envie. Quelque part, j'ai l'impression d'avoir gardé mes rêves de gamin. Je ne veux plus hésiter, ou encore faire marche arrière. Me faire tatouer, sortir sur un coup de tête et rentrer accompagné (pour un soir), avoir une moto, faire du saut en parachute. Reprendre la plongée, et un sport de haut niveau (j'hésite entre les arts martiaux ou.. je sais pas trop).
Je n'ai pas trop de doutes quand à mon succès futur. Sur certains points en tout cas. Je ne suis pas adepte de la vantardise, mais encore une fois, je me connais. J'ai le verbe facile, une allure qui inspire la sympathie et la confiance, et je connais les gens. J'ai de l'ambition. Pas trop pour éviter les désillusions, juste assez pour avoir la motivation d'avancer. 

Ma nouvelle ex (étrange formulation ^^) m'a dit aujourd'hui que "j'avais pris ma revanche sur mon passé, que j'avais une belle âme". Je ne sais pas ce que c'est que d'avoir une belle âme, mais je sais que je saurai rendre heureuse celle que j'aimerai. Je suis prêt. Je porte en moi la stabilité qu'une femme souhaite voir chez un homme, et la soif d'aventure et de nouvelles expériences qui repousse toute monotonie.

Cela dit, j'ai le temps. Je ne prévois pas de m'engager avant la fin de mes études. 3 ans si tout se passe bien / comme prévu. J'envisage de plus en plus sérieusement suivre des études de commerces ensuite. On m'a toujours dit que je réussirais dans ce domaine. Un peu plus tard je pense. Une License, c'est peu comme qualifications, mais si je dois avoir un Master, ou suivre les cours en école, je préfère attendre. Ne pas gâcher mes jeunes années.

Bref, je me sens bien. Mais j'aimerais bien que le temps passe un peu plus vite. Envie de faire de nouvelles rencontres, et plus si affinités ^_^

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23 octobre 2011

Wishes...

J'aimerais pouvoir dire que je ne pense plus à elle. Que l'eau a coulé sous les ponts et que son image est passée dans l'oubli, hors d'atteinte de mon esprit égaré.

Et pourtant. Et pourtant les souvenirs restent. Malgré le temps et la rancoeur, malgré les mois et les années. C'est tout ce qu'il nous reste d'ailleurs, au bout du compte. Les souvenirs.
C'est tout d'abord de la colère qui s'installe, et tout l'amour que l'on portait à l'être chéri se mue en une haine tellement profonde qu'elle en devient palpable. Il paraît que les zones du cerveau qui sont le siège des sentiments à l'origine de l'amour et de la haine sont en réalité les mêmes à quelques paramètres près. Plus la passion a été dévorante, et plus le dégoût sera fort.
Puis viennent les regrets. Les remords. Au sentiment de trahison se succède celui de l'abandon. On se remet en question, on cherche à comprendre ce qui a mal tourné. Ce qu'on a fait de mal. Parce qu'on se sent toujours coupable. Il s'agit de la phase la plus dangereuse. Celle où le moral est au plus bas. On ne se sent pas assez bien, détestable. On serait prêt à tout pour revenir auprès de la personne que l'on aimait; aime encore.
Et puis le temps passe, encore. Et après la douleur ne reste plus qu'un souvenir de celle-ci. Le temps peut tout disait Sapphô. Certes, tout passe, et peu à peu, s'efface dans le passé. Mais les souvenirs restent présents. Les cicatrices du passé ne s'effacent jamais totalement.

Au bout du compte, et c'est une heureuse fin en même temps qu'une malédiction, on ne se souvient que des bons moments. Un rire cristallin, un rayon de soleil baignant une chambre, un parfum signé Prada.. Autant d'images et de sensations figées à jamais, qui nous permettent d'avancer tout autant qu'ils nous rattachent au passé.

Et même si j'aimerais réellement pouvoir te revoir et savoir ce que tu es devenue, je me dis qu'il en est probablement mieux ainsi.
Peut-être qu'un jour, on se retrouvera, autour d'un café comme tu me l'as proposé. Peut-être qu'alors on se remémorera le "bon vieux temps" et nos erreurs de jeunesse.
D'ici là, j'espère que tu vas bien, et que tu es heureuse. Et j'espère également, que tu ne m'as pas totalement oublié, comme je ne t'oublie pas..


Bien à toi,

Vincent. 


19 octobre 2008

15- Crown of Bay

Je passe en coup de vent telle une ombre qui passe. Et bien que le temps s'écoule inexorablement, mes pensées n'en restent pas moins inchangées ...pour la plupart.
Pourtant, les nuances sont là, et je ne les ignore pas. Ainsi que la lumière déclinante apporte un éclairage nouveau sur un paysage, l'être que je suis reste le même, tout en changeant. Evolution subtile, et irréversible, Entropie de la psychologie humaine ...

Mais l'heure n'est pas à la diatribe existentielle. L'on devrait toujours s'en tenir à ce pour quoi on est le plus doué. Je ne prétends rien, mais à ce qu'il paraît, je suis meilleur poète qu'orateur.


Crown of Bay



Dans le royaume céleste règne la Lune,
Blanche et ronde, sa pure lumière luit,
Éclairant la magie des ancestrales runes
Qui vers elle se déploie, reine de la Nuit.

De l'obscure immensité du Ciel elle veille
Sur le poète, au bord de la froide jetée.
Près d'elle trône la glorieuse merveille,
Projetant l'éclat doux d'une étoile bleutée.

Le poète pour elle déclame ses vers,
Et l'admirant, la couronne de laurier.
Mais son coeur brûle, tandis que passe l'hiver,
Et l'étoile, dans ses yeux, voit le feu briller.

Aux désirs du poète la mer se soulève,
La terre à ses pieds se dérobe d'emblée,
Du fond de l'horizon un ouragan se lève,
Et la flamme en son âme brûle sans trembler.

Un effroi soudain semble saisir la dame
Et le chevalier qui de tout triomphait
Voit s'éloigner son âme, apeurée de sa flamme.

Dans le lointain firmament, tristement sourit
Le divin Apollon, accompagné des fées.
Vers son arbre penché, doucement compatit ...

 

3 septembre 2007

14 - Conscience

Cela fait déjà quelques temps que je n'avais posté de nouvel article sur le blog, faute de temps, et de motivations je dois avouer. J'ai décidé de me racheter avec cet extrait de pensée philosophique. Je tiens à préciser qu'elle n'est pas de moi, je l'ai lue il y a déjà quelques années, et je me souviens que l'article m'avait plu alors que je n'en mesurais pas totalement la portée philosophique. Bref, je l'avais recopié, comme tout écrit m'ayant marqué, et aujourd'hui, il semblerait que cet extrait ait trouvé son utilité, du moins je l'espère :)       

                                    

Conscience

Notre expérience de la conscience  semble immédiate: j'ai conscience d'agir, de vouloir de connaître, d'exister...Dire ainsi de l'Homme qu'il est un être doué de conscience signifie qu'il n'est pas une chose parmi les choses, un simple objet, mais qu'il est capable de se mettre à distance de lui-même et du monde. C'est ce qu'exprime Pascal en nous disant dans les Pensées:"Quand l'Univers l'écraserait, l'Homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'Univers a sur lui, l'univers n'en sait rien."

Mais le terme de conscience a aussi une connotation morale. On dira d'une personne qu'elle a un "poids sur la conscience" ou qu'elle n'a pas "la conscience tranquille" pour signifier qu'elle a le sentiment d'avoir mal agi.

De même, on parlera d'inconscience pour caractériser une  attitude ou un comportement dans lesquels un individu ne sait pas ce qu'il fait, ne mesurant pas la portée de ses actes.

Quelle dimension l'affirmation de la conscience apporte-t-elle à l'Homme? Si la conscience est bien, comme nous le montre Pascal, ce qui fait notre dignité, c'est, entre autres, parce qu'elle nous permet de réfléchir. On peut noter d'ailleurs que le terme de réflexion désigne tout à la fois la méditation, la pensée, et le reflet dans un miroir.

En disant que l'Homme est un être doté de conscience, on affirme alors qu'il est capable d'un écart à lui-même. C'est ce que Descartes va nous montrer à travers l'expérience du doute méthodique: je peux douter du monde extérieur, des réalités mathématiques, mais je ne peux pas douter de ma propre existence, en tant qu'être pensant. L'unique certitude résistant au doute est celle du: "Je pense donc je suis."La conscience est ainsi ce qui me permet de dire "je pense"et, donc, de me penser comme le fondement de toute connaissance: c'est elle qui me fait connaître que j'existe, mais aussi que je suis une "chose pensante", une "âme", un sujet distinct des objets à connaître.

Mais pour connaître, encore faut-il, comme va le remarquer Kant, qu'il y ait une continuité dans le temps, une unité de conscience.

Les expressions du langage courrant nous ont montrés que le terme de conscience avait également une connotation morale. C'est ce qu'énonce Rousseau dans Emile en nous disant: "Conscience, Conscience, juge infaillible du bien et du mal."

La conscience morale serait ce sentiment moral inné que tout Homme possèderait. Il suffit alors d'écouter la "voix de la conscience" pour savoir qu'on a mal agi ou, pour bien juger de juger "en son âme et conscience".Si l'on peut alors définir l'Homme par la conscience, c'est donc aussi en tant qu'être moral ou, en tout cas, en tant qu'être pour qui la question morale se pose.

Pourtant, faire reposer la morale sur un sentiment n'est pas sans poser problème. En effet, n'est-il pas possible de faire le mal en toute bonne conscience?

Si, comme le souligne Kant, le "je pense" doit pouvoir être accompagner toutes mes représentations", cela signifie également qu'il ne les accompagne pas toujours. En effet, il semble bien qu'il y ait certains de no comportements, de nos désirs, de nos envies, qui échappent à toute conscience.

En outre, il ne suffit pas d'avoir conscience d'avoir telle ou telle représentations pour affirmer que la conscience en est la cause. Si Descartes affirme que le sujet est transparent à lui-même, des philosophes comme Spinoza ou Nietzsche vont s'attacher à montrer que la conscience peut bien souvent être source d'illusion.

C'est ainsi que Spinoza affirmera que si "nous avons conscience de nos désirs, nous n'avons pas consciences des causes nous poussant à désirer".C'est d'ailleurs pourquoi nous nous croyons libres, alors que nous sommes déterminés par des causes nous dépassant et qui échappent à notre conscience. C'est Freud qui, à la fin du 19è siècle, va poser les fondements de la psychanalyse, à travers l'hypothèse de l'inconscient, montrant que notre vie psychique ne se limite pas à la conscience. Est alors inconscient tout ce qui est refoulé hors de la conscience, en raison des exigences de la réalité sociale. La conscience peut ainsi être trompeuse.

Toutefois, cette affirmation ne doit pas nous conduire à penser que la conscience n'est qu'illusion. Si nombre de nos actes et de nos pensées ont une origine inconsciente, il n'en demeure pas moins que c'est toujours pour une conscience qu'ils peuvent prendre un sens.

24 avril 2007

13- Regrets


Regrets

Que ne vous ai-je connue en des temps plus calmes

En ces heures où le véritable Amour était.

Lors, la Noblesse et la Pureté s'exprimaient;

La poésie, du coeur en épanchait la flamme,

Et par sa musicalité éblouissait

L'esprit et les dames, les hommes, de mon âme

Dont vous êtes reine, en cette nuit rêvée.

Quelle est cette folie d'offrir tous ces présents:

Des roses et des rubis, des fleurs de lys, et l'or,

Lors que tout est donné dans cette âme qui dort

En ne pensant qu'à vous, de vous seule songeant.

Mais tout est fini, car le Romantisme est mort

Et celle que j'aime en vous, voguant vers le Port

Reste indifférente et glacée, fatalement.

La vie et cruelle, et parfois la Mort si belle:

Tant d'attentions, d'efforts pour prouver son Amour

Et tenter de toucher ce coeur un soir, un jour

Lors qu'il suffit d'un regard pour emplir de fiel

Ce coeur déjà lassé, déjà si lourd.

Mille fois répétées, ces promesses d'Amour

Ne sont plus rien que des paroles de miel.

Une mignonne fée des sylvestres forêts,

Ou une noble elfe aux charmes ineffables

Une reine à la fierté inégalable

Et une déesse à la douceur éthérée

N'ai-je donc aimé qu'un personnage de fable

Dans cette créature en tout point admirable?

Cela ne se peut: d'Elle j'ai trop rêvé.

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23 avril 2007

12- VI Paenitentia (Repentirs)

Bon et bien voilà, un autre poème, qui n'est pas vraiment nouveau, mais que j'ai oublié de poster, faute de temps ...
Certains d'entre vous l'auront probablement reconnu, mais ne vous inquiètez pas, je travaille en ce moment même sur deux autres poèmes. Espérons que je les termine dans moins d'un an ^^
Comme d'habitude, quelques commentaires de l'auteur, histoire de comprendre ce que vous lisez, et devancer les questions potentielles:
Le titre VI ne fait référence à rien d'autre que le cycle auquel il appartient (nommé Repentirs), et que je n'ai pas fini. Pourquoi avoir publié celui-ci et pas un autre? Je n'en sais fichtrement rien ...
Le reste des notes est à la suite du poème, que je préfère vous laisser lire avant de vous "bassiner" avec mes discours.
Enjoy Reading

VI


Dans la Ville endormie, le poète lassé
Contemple l'astre en sa robe de blanc nacré,
Son regard s'attardant sur la Lune sacrée
Un soupir erre encore sur ses lèvres glacées

Bienheureuse vision d'une vesprée rêvée

Figure mélancolique d'une éternelle
Douleur, planant dans le Ciel d'une Nuit d'airelle,
L'ombre se dessine à la douceur aquarelle,
L'Amour luit faiblement, au fond de ses prunelles.

Pâle souvenir d'une esquisse inachevée

Dans la suite azurée, le Temps fait son effet
Un nouvel élu bientôt fera son entrée
Et l'oubli vaincra le cœur de la jolie fée,
L'amour du bel inconnu perdant ses attraits.

Eloquence muette d'un cœur dépravé

Sous la nocturne voûte, céleste palais
Les étoiles dansent dans leur robe de jais
Leurs lèvres, que colore un pâle incarnat de lait
Se voilent tristement d'un sourire léger.

Et toujours en silence le poète pleure
Ses larmes tombées brillent sur la blanche fleur
Ce soir, sous les arbres, un homme se meurt ...



Petite "innovation" au niveau de la forme du poème, qui est composé de 4 quatrains en alexandrins chacun séparé par un vers de transition (toujours en alexandrin:)). On remarquera également la présence du tercet final, que j'aime beaucoup, même s'il est court.

En fait, disons que je voulais mettre en autre vers de transition entre le dernier quatrain et le tercet, et rajouter un autre tercet, m'enfin je n'y suis pas parvenu (presque 1 mois et demi sur un poème, à se coucher vers 2h, non seulement à cause des insomnies, mais également de cette lyre "désaccordée" => il y a un moment où on craque ...).
Ah oui, j'oubliais, et pourtant c'est peut-être la première chose que les éventuels lecteurs intéressés verront: les rimes^^. En effet, beaucoup vont sûrement se dire qu'il y a une trop grande redondance de la sonorité finale pour chaque quatrain, ce qui n'est pas faux.

Cependant, loin d'y voir une absence de recherche, et la volonté de faire des poèmes pour "briller" (ce à quoi je répugnerai toujours ouvertement! A quoi bon composer alors si l'on n'a rien à dire?), analysez bien ces rimes: elles sont toutes (ou presque) riches, avec une petite différence entre chaque rime. Si j'ai choisi souvent le même "son", cela reste à expliquer ... Je crois que ce devait être l'influence des chansons que j'écoutais alors^^.


So, Here I leave you, I'll be Back

4 janvier 2007

11- The Ghost of You - MCR

J'ai reçu quelques commentaires, disant que le blog manquait un peu de dynamisme, d'originalité. Et hélas, cela est vrai. Surtout que je ne puis pas toujours publier d'articles très rapidement (par manque de temps ou d'inspiration). Je ne sais pas si cette petite vidéo pourra changer grand chose, mais je vais tenter l'expérience. J'ai donc décidé de faire l'essai avec My Chemical Romance (MCR pour les intimes), et probablement leur chanson la plus connue en ce moment: The Ghost of You. Très belle chanson, même si ce n'est pas la meilleure, et surtout, superbe vidéo. Enjoy^^

22 novembre 2006

10- Butterfly Effect ?

« Il a été dit que le seul battement d’aile d’un papillon pouvait provoquer une tornade ... »

Edward Norton Lorenz

N’est-il pas à ce point étrange de constater que les plus infimes phénomènes naturels peuvent être à l’origine des plus grands cataclysmes ? Dire qu’il suffit d’un minuscule caillou pour provoquer des éboulements, d’un flocon de neige pour déclencher une avalanche, ou d’une brise pour engendrer un cyclone ...

Mais l’étonnement, l’incompréhension est encore plus forte à cette pensée : s’il suffit d’une goutte d’eau en plus pour faire déborder un vase, ce n’est pas en l’enlevant une autre goutte d’eau que l’on arrêtera une crue ...

Tout se passe comme si la Nature était faite de telle sorte qu’elle n’a besoin de nul effort pour accomplir les plus grands « miracles », tandis que l’Homme en est réduit à déployer les moyens les plus drastiques ne serait-ce que pour réfréner ces effets. Ne parlons même pas de l’imiter …

Et cependant, si l’on considère les faits sous un autre angle, l’Homme n’est pas si impuissant. Pour s’en convaincre, il nous faut étudier les conséquences de ses actions non pas à l’échelle terrestre, mais à l’échelle humaine, sociale. Un homme seul ne pourra pas soulever un rocher d’une tonne à la seule force de ses bras, quand bien même il serait l’Homme le plus fort qui soit. Mais ce même homme, par sa seule volonté, pourra combler le plus profond des fossés en y envoyant des milliers de personnes …

Bien sûr, il ne sera pas la cause directe du résultat, mais il en sera le principal responsable, étant donné que c’est son action première qui sera origine de tout.

En fin de compte, ce que la Nature peut faire à l’échelle terrestre, l’Homme peut le faire à l’échelle mondiale : détruire un autre homme aussi bien que des nations entières, corrompre un juge, lever des armées, tout est possible à l’Homme sur l’Homme.

« Homo Homini Lupus »

La différence majeure, l’injustice aussi, c’est que si l’Homme seul peut embraser une forêt entière avec une simple étincelle, il n’éteindra pas l’incendie engendré aussi facilement. La Nature elle, le peut. Un courant d’air peut attiser ce feu et l’entretenir des jours durant, mais également amener les nuages à déverser leur pluie providentielle et éteindre une fournaise.

Ainsi, Dieu ou la Nature, dans une infinie bonté, semble avoir fait l’Homme de telle sorte que s’il est capable de faire le meilleur et le pire, sa propension à faire le Mal est plus grande que celle à faire le bien, tout comme il lui est plus facile de paresser que de travailler, car il est dans la Nature de l’Homme d’être oisif, cela est vrai.

Or, me direz-vous, l’Homme n’est pas fait pour ne rien faire. Un homme inactif s’ennuie inexorablement, et cet ennui lui pèse, ce qui signifie qu’il ne lui plaît pas d’être dans cet état. De plus, un homme s’épanouit dans l’accomplissement d’une œuvre, que ce soit une sculpture, une peinture, une architecture, ou que sais-je encore. Dans la société actuelle, l’homme est ce qu’il fait. Pour preuve, demandez-vous ce que vous penseriez d’un homme qui affirmerait ne rien savoir faire, ne rien avoir fait, et passer ses journées à ne rien faire. Il serait facile de tout vouloir rayer et de dire : il n’est tout simplement rien.

Pourtant il existe bien peu de personnes qui se réjouissent de se réveiller tous les jours à une heure indue, et partir pour travailler alors que le jour n’est pas encore levé, et rentrer lorsque la Nuit déjà est tombée …Bien peu de personnes également ne rechignent contre une heure, une journée de congé, et ne profitent de ce repos bien mérité.

Mais sans plus nous attarder sur les différentes causes métaphysiques de ce trait de caractère, revenons à notre échelle humaine, et analysons en les conséquences, puisque la difficulté extrême à faire le bien est toujours valable, quelque soit le contexte.

C’est un fait : une personne pourra mettre des jours, des semaines, des mois ou même des années pour peindre un tableau, sculpter une statue, construire un bâtiment, tandis qu’il lui suffira de très peu de moyens (un marteau et quelques secondes sont souvent suffisants) pour tout défaire.

Il en est de même pour les relations sociales : la confiance, la sympathie, l’intérêt ou l’amitié par exemple sont principalement dépendants du temps ; ce sont des marques d’affection, des « récompenses » qui s’acquièrent difficilement. Et lors qu’il faudra une année pour considérer que deux personnes soient amies, une journée, quelques mots, et tout sera fini, détruire sans espoir de rémédiation …

Des discussions courtes, mais passionnées, de la sympathie spontanée, réciproque, des quelques instants passés ensemble à sourire, il ne restera plus que des souvenirs diffus, de lourds silences, de l’indifférence et la solitude. Ainsi finit l’histoire d’une vie, et tout cela à cause d’une flamme trop ardente …

On s’étonne parfois de certains phénomènes naturels, climatiques. Certes, un tremblement de terre, un tsunami, une éruption ont de quoi effrayer si l’on considère les dégâts matériels et le nombre faramineux de victimes. Mais cette peur vient de l’incompréhension et/ou du caractère incontrôlable du phénomène. Si l’on peut « prévoir » avec les moyens actuels l’arrivée d’un raz-de-marée, l’imminence d’un glissement de terrain ou le réveil d’un volcan, on ne peut toujours pas les éviter, les arrêter.

Or si l’on considère toutes les personnes qui « meurent » psychologiquement chaque jour suite à un événement aussi courant qu’un licenciement, une agression – même verbale – et dieu seul sait quoi d’autre, il y aurait de quoi s’étonner. Toutes ces personnes détruites d’un geste, d’une décision, d’un mot …

Et alors que l’on honore et éprouve la plus grande compassion pour ceux qui sont atteint physiquement, trop de gens souffrant mentalement sont encore négligés, sous prétexte qu’ils sont valides physiquement.

Un homme épanoui, employé modèle, bon père et mari fidèle devient ivrogne, agressif, chômeur, détestable, et on le rejette au lieu que de se demander ce qui l’a changé si rapidement.

Un jeune homme souriant, dynamique et serviable devient mélancolique, asocial et refermé sur lui-même pour une raison précise …Tout est mystère, et pourtant, tout a une explication, aussi difficile d’appréhension soit-elle, il ne suffit que d’un niveau de conscience plus élevé …

29 octobre 2006

9- Is Love a Tender thing?

[HS]Je viens de tomber sur quelques citations que j'avais transcrites sur mon Callepin (ouaip, celui d'où sortent toutes mes oeuvres, des brouillons les plus infâmes à mes "méditations philosophiques" ...Ok, celles-ci relèvent plus des questions métaphysiques et existencielles que se posent tous les ados et jeunes adultes, et alors, où est le problème? J'ai bien le droit de leur donnerle nom que je veux non? Lol). Parmi celles-ci, quelques unes ont retenu mon attention dans la rubrique Love ^^ (d'où le titre de l'article). J'ai pensé que ce serait une bonne chose de les citer.[/HS]

" On ne saurait être sage quand on aime, ni aimer quand on est sage. "
(Publilius Syrus)

"Love is like the measles, we all have to go through it."

(Jerome K.Jerome, Idle Thoughts of an Idle Fellow)

" On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime. "
(Victor Hugo)juliette9vl

"Is Love a tender thing? It is too rough,
Too rude, too boist'rous, and it pricks like thorn."

(William Shakespeare, Romeo & Juliet, I, 4, vv 25-26)

"The course of true Love never did run smooth"
(William Shakespeare, A Midsummer Night's Dream, I, 1)

" Quand on est aimé, on ne doute de rien. Quand on aime, on doute de tout. "
(Colette)

"Love is a game that two can play and both win."
(Eva Gabor)

" L'amour n'est que le roman du coeur, c'est le plaisir qui en est l'histoire. "
(Beaumarchais)

"Love is the only force capable of transforming an ennemy into a friend"
(Marthin Luther King Jr.)

"C'est l'héritage maudit du genre humain que d'aimer sans être aimé, sa condition fatale, son inexorable fardeau."
(Nathaniel Werther)

28 octobre 2006

8- End Of Road

End of Road

Il n’y a rien à dire puisque tout est dit

Plus rien à subir puisque tout est fini

Rien que des mots ternes et vides de sens

Adieu ma dame adieu et bonne chance

Je n’ai plus rien à dire et parle le silence

Plus d’autres blessures que cette noire Lance

Et dans cet air glacial résonne l’écho

De ces promesses d’hymen qui ne sont que des mots

La lumineuse geôle n’est qu’un souvenir

Car Lumière s’est éteinte en ce soir d’été

Le corbeau dans sa cage a cessé de chanter

Ses yeux brillent dans le noir sa fin doit venir …

Ce soir …Ce soir je serai libre enfin de tout

Et de ton étreinte adorée ma douce et tendre

Je m’arracherai m’abymant dans les méandres

De ce monde où enfin je pourrai être fou.

[De vous et de nous il ne reste plus rien

Pourquoi donc en ce cas m’attarder sur ce seuil

Cette stupide poussière dans le coin de l’œil

Alors que je n’ai pas une once de chagrin]

Quelques plumes errent dans le fond de la cage

Encore deux saphirs dans la voûte étoilée

Scintillent auprès de la gracieuse fée

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